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Enfin ça repart ! Façon petit footing avec Snecma, Foulon, Vascoeuil ou Salis; façon demi-fond avec Guedelon, LOH ou Charente et, pour les gros poumons, façon ultra-trail avec Lozère, Morzine et Fake.

Dernière mise en ligne le 17/04/2024


Avec son physique de tour de contrôle pas étonnant que Yann soit obnubilé par l’aviation. Cela a au moins le mérite de nous changer des locomotives. Mais c’est tout de même bizarre que ce grand gaillard de 1,95 M, pas vraiment un nain ou un gnome, nous entraine visiter la SNECMA qui, Jusqu’en 1945, s’appelait justement « Gnome et Rhône ».

Bref, ce 13 Avril, à 8 heures trente pétantes et pétaradantes, après un compte à rebours rondement mené, les 3000 chevaux de nos trentes moteurs vrombirent avec la puissance d’un turboréacteur ATAR. Le convoi, s’élança aussitôt comme une fusée, la fameuse fusée ar-Yann.

Cette sortie a été merveilleuse. L’itinéraire était parfait, le restaurant était excellent, la visite du musée passionnante, le temps estival et les compagnons de routes idéaux. Pas un incident, pas une panne à signaler.

Mais quel est donc le secret de notre activity officer pour réussir un tel évènement. Une telle maestria confine au génie. Contre la promesse d’un Lagavulin 16 ans d’âge, une partie du secret peut-être dévoilée. Alors disons le, Yann n’avait jamais mangé au jardin des Lys, n’avait jamais visité le musée SNECMA, certaines parties de l’itinéraire lui avaient été suggérées à la dernière minute par Dragan, et les indispensables Talkies-walkies et la trousse de secours sont restés dans une armoire à S’one. La méthode est certes iconoclaste mais, il faut l’avouer, Yann en tire la quintessence.

Inutile de vous dire que cela fiche un maximum de stress à ceux des activity’s, qui repèrent leurs parcours mètre par mètre, qui testent les visites, qui goûtent chaque plat des restaurants susceptibles d’accueillir le Chapter, pour, au final des sorties pas forcément plus réussies. En plus il arrive à Yann d’en accompagner certains lors de leurs reconnaissances pour encore plus de pression.

Sur les agréables routes qui nous ont fait traverser les forêts de Rambouillet et de Fontainebleau et longer le Loing, rien que de très classique à évoquer: la sécurisation d’un rond-point alors qu’une escouade de pandores y procédait à des contrôles; Fabrice, plus loin bloquant la priorité à un motard de la gendarmerie; le Road Captain nous faisant prendre un sens interdit. Pour sa défense, celui-ci était indiqué par un double panneau. Or moins par moins ça fait plus, non ? Et puis, lors du stage sécurité, Bruno a dit qu’il fallait respecter les feux rouges mais n’a rien dit sur les sens interdits, non ? En queue de convoi, Magali, aviseuse râleuse, reprochait à l’échassier,
pondu à l’occasion serre-file, de laisser un trop grand trou avec elle. Hola aviseuse avisée, un serre-file ce n’est pas un serre-fille, surtout quand sa femme est passagère. Mêle toi plutôt des trous à ton jean et de ceux de la chaussée. On vous l’avait dit, l’ordinaire du Chapter quoi !

En milieu de matinée, on fit étape à Etampes. Quand la vessie démANGE, pour éviter les lANGEs, on s’arrANGE, et on se rANGE, comme c’est étrANGE devant la boulangerie ANGE. Et pour faire plaisir au Road Captain on put manger une chocolatine avec une tasse de caféine. C’est qu’il aime les aliments terminés par « ine », comme la galantine, la verrine. Mais ne lui parlez pas de pain au chocolat sinon il vous servirait de la strychnine.

A table, le Chapter sut se montrer à la hauteur du standing des lieux. Françoise prouva qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche puisqu’elle pouvait toucher le bout de son nez avec. Excellangue, non ? L’Historian se fit traiter de « sandwich pour chômeur » par un Père Noël taillé comme un triple cheese burger dont on taira l’identité, car avec la carte bancaire du Chapter, il nous évite la plonge. Les vapoteurs papotèrent beaucoup, tandis que, voisins de table de Sergio et Sylvie, des poissons rouges restèrent muets comme des carpes. Certains Chaptériens et Chaptériennes, dont en particulier Kathleen, apprirent à leurs dépens que lorsque Jean-Michel annonce qu’il va arroser, il faut le comprendre au premier degré et non qu’il va vous payer un coup. En repartant, question standing, on put apercevoir une Lamborghini sur la parking. Cela prouve que plus le standing est élevé plus les voitures sont basses.

Mais la journée était Loing d’être finie. Dans l’après-midi, notre visite du musée SNECMA fut menée par des guides passionnés. Nous découvrîmes toute la généalogie des moteurs maison; Du Sept cylindres rotatif marchant avec un mélange à base d’huile de ricin contraignant les pilotes à une gorgée de Ricard avant le décollage afin que leur aéroplane ne se transforme pas en avion de chiasse, pour aboutir au réacteurs du Rafale. Notre écoute fut à la hauteur. Trois de nos Gazelles, Malika, Françoise et Catherine prirent les commandes d’une Alouette. Ethanol se fit expliquer les avantages du Kérosène. Pour la première fois de sa vie, notre amazone Sylvie, était-ce un mirage , pour prendre place dans un poste de pilotage, se laissa tenir en laisse par un parfait inconnu. Sergio, pris la suite, même si on lui fit remarquer qu’un avion de chasse ne se pilotait pas en Santiags. Enfin dans la salle des motos Gnome et Rhône, Yann et Jean-Marie, dans un side-car, firent les andouilles en rejouant une scène de la grande vadrouille.

Décidément, la sortie SNECMA c’était EXTRA !