Y en a marre de l’eau !

Chaque jour aux inf-eau, de l’eau, de l’eau !

Quelle mété-eau, pas un temps à rouler en vél-eau ou en mot-eau.

Te rêve pas en prince, même avec un béc-eau tu resterais crap-eau,

Te rêve pas en bel hidalg-eau, tu te prendrais un rat-eau.

 

Y en a marre de l’eau !

Chaque jour il tombe des s-eau, ça nous ramollit le cerv-eau.

Trois semaines que ça dure, on frise le mél-eau,  on a le m-eau-ral à zer-eau !

Il y a même des routes qu’on ne peut parcourir qu’en rad-eau,

Ou même en can-eau, c’est la fête aux matel-eau.

 

Y en a marre de l’eau !

Marre de la menthe à l’eau, de la peinture à l’eau, des histoires à l’eau de rose.

Non mais all-eau, all-eau maman b-eau b-eau, comment tu m’as fait j’suis pas b-eau.

Mais en ce troisième jeudi de novembre on allait sortir la tête de l’eau grâce eau b-eau-j-eau-laid nouv-eau.

 

Donc ce 16 novembre, des membres du Chapter de toutes les physionomies, des blancs secs, des gros rouges voir des petits rosés arrivèrent par la route nationale vin pour rejoindre un endroit dit-vin. Ils étaient deux fois vin soit quarante ce qui est par ailleurs le degré minimum requis pour définir un whisky. Quarante Bikers vous avez dit ? Bon cela a plutôt été, automne exécrable oblige, 38 automobilistes pour 2 irréductibles motards. Ces ceux derniers mériteraient d’ailleurs qu’on leur rajoute leur aller et retour de la soirée à leur kilométrage Chapter, non ?

 

Bon c’est d’accord, on était à S’one pour évaluer, sans concession et par tradition, un breuvage sans prétention. De fait dans ces  bouteilles dans lesquelles, habituellement, s’entassent les arômes de framboise, fraise des bois, mûre, cerise noire, de banane, de groseille, etc…, il ne reste plus guère de place pour la moindre prétention hormis celle louable et non négligeable de nous réunir pour une bonne soirées entre amis. Mais voilà pour cette soirée, Fatiah nous avait concocté des plateaux traiteur aux nombreuses saveurs auxquels nous avons fait plus qu’honneur avec  bonne humeur. Et pour être à la hauteur, le beaujolais, en cette soirée était un beaujolais primeur et non un beaujolais nouveau.

 

D’ailleurs, en terme de saveur cette petite sauterie avait déjà un petit avant-goût de Noël.  Non pas que la mezzanine , sous le poids de l’âge des Chapteriens sentit déjà le sapin, mais parce que, avec son épaisse barbe blanche et sa bonhommie bedonnante, tout droit sorti de de ses sylvestres contrées, notre Père Noël maison attira autour de lui les plus gamins d’entre nous.

 

A tous cia-eau !